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Les abricots du Valais sont là !

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Les abricots du Valais

Variété abricots du Valais

Selon le rapport de l’Interprofession des Fruits et Légumes du Valais (IFELV) de 2004, les variétés d’abricots cultivées en Valais sont:

– précoces: Orangered (17.9%), Vick Royal (1.5%), Flame Royal (1.3%), Robada (0.9%), Pink Cot (0.7%).

– mi-précoces: Goldrich/Jumbo Cot (11.3%), Sweet Cot (0.4%), Rival (0.4%).

– mi-tardives: Bergarouge (3.8%), Kyoto (2%), Hargrand (1.7%), Pala (0.4%)

– tardives: Luizet (46.4%), Bergeron (4.4%), Tardif de Tain (3.5%), Fantasme (0.6%).

– anciennes (ne sont plus cultivées): Bourbon, Rosé, Royal, Paviot, Pallat, Montplaisir.

Histoire de l’abricot du Valais

L’abricot du Valais vient d’Extrême-Orient. Les Romains et les Grecs l’ont implanté par les Romains et les Grecs dans le bassin méditerranéen. Par ailleurs, l’abricot semble s’être diffusé en Europe occidentale par le biais des Arabes. Il pourrait avoir été sporadiquement présent en Suisse dès le 15ème siècle. Sa culture est diffusée en Provence dès le 16ème siècle. Elle gagne assez vite la région lyonnaise. L’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, volume Rhône-Alpes (1995), signale sa présence en Savoie en 1797.

La première mention connue de culture d’abricots en Valais remonte à 1812 et provient d’un ouvrage intitulé Description du département du Simplon, écrit par le Dr. Schiner. Seules deux variétés sont nommées: le Bourbon et le Blanc rosé. La variété Luizet n’existe pas encore : selon l’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, elle est mise au point par Gabriel Luizet en 1838 dans les vergers d’Ecully, près de Lyon. C’est le même Gabriel Luizet, émigré plus tard à Saxon, qui implante sa variété en Valais. Un autre Lyonnais, Sablier, la popularise dès 1875-1880.

Travaux du Rhône

Les travaux d’endiguement du Rhône, entrepris en 1870, contribuent grandement au développement de la culture fruitière en Valais en mettant à disposition une terre idéale à cet effet, associée à des conditions climatiques qui le sont également. L’abricotier, planté sur le coteau sud de la vallée du Rhône, se diffuse aussi dans la plaine. En 1926, on recense 87’832 abricotiers en Valais dont le 85% sont de la variété Luizet.

Louis Delaloye, dans son Saxon – vieux bourg cité nouvelle (1958), explique que le Luizet répond « mieux aux exigences du marché suisse et à la fabrication de conserves. » Il est très doux, savoureux et n’exige que très peu de recours aux produits phytosanitaires. Toutefois la concurrence étrangère est déjà rude à cette époque. En 1953, suite à des manifestations violentes (cf. ci-dessous), la Suisse prend des mesures pour protéger les abricots autochtones par des restrictions d’importation qui restent en vigueur jusqu’à ce jour.

Abricot Luizet en Valais

Les contraintes de la mise en marché finissent toutefois par mettre à mal l’hégémonie du Luizet. A la fin des années 1980, celui-ci représente encore le 95% du verger abricotier valaisan. Mais dès 1990, suite à des récoltes surabondantes, la Confédération et les autorités cantonales valaisannes mettent en place des programmes d’aide visant à remplacer le 50% de la surface cultivée en Luizet par d’autres variétés.

Au milieu des années 2000, le Luizet représente un peu moins de la moitié de la surface d’abricotiers. Le but de cette réorientation est d’étendre la saison de récolte, avec des variétés plus précoces ou plus tardives: celle-ci s’étend désormais de fin juin à fin août alors que le Luizet se récolte de mi-juillet à mi-août. Il s’agit également de pallier la fragilité du Luizet, qui rend son transport très difficile, en implantant des variétés plus classiques dont les fruits sont adaptés à la vente en frais (principalement Orangered et Jumbo cot).

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Les coings pour le sirop, la liqueur et la gelée

C’est le moment de cueillir et préparer les coings ! L’automne est là. Les coings sont à maturité sur l’arbre, il faut donc les cueillir délicatement. On peut les prendre facilement à la main sur les branches basses. Sinon, sur les hauteurs du cognassier, il vaut mieux prendre un cueilleur de fruits avec manche télescopique, repéré sur mes-outils-de-jardin.fr

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Nettoyer les coings

Une fois les coings ramassés et rangés dans une caisse en bois, la phase du nettoyage commence. Le mieux est d’utiliser des brosses à risette naturelle. En effet, il s’agit d’enlever la fine pellicule de poils qui se trouve sur les coings et ceci sans les endommager.

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Une bonne vieille brosse à risette est indispensable pour bien nettoyer les coings. En effet, les poils de la brosse enlèvent doucement la pellicule qui se trouve sur les coings. Ainsi, la saveur unique des coings est extraite dans leur jus. Cette opération garantit un bon goût aux différents produits issus des coings.

Coings pour le sirop et la liqueur

Après l’étape assez physique, il faut bien de dire, de nettoyage des coings, il faut maintenant les couper. Et là, il faut un outil performant car les coings sont extrêmement durs. Le meilleur moyen de les tronçonner reste le bon vieux hachoir de boucher. Il s’agit de couper les coings en gros morceaux et d’en extraire le jus avec un extracteur de jus. Puis de rajouter du sucre selon la recette choisie de sirop ou de liqueur et de mettre en bouteille.

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Coings pour la gelée

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La gelée de coings se fait aussi avec le jus des fruits et du sucre.

Recettes avec des coings

La gelée

  • Peler les coings, les couper en quartiers, enlever les cœurs, les mettre dans une bassine, eau couvrant.
  • Ajouter le jus d’un citron par kilo de fruits.
  • Mettre sur le feu (cuire pelures et pépins dans un torchon fin de coton, à la première cuisson : cela augmente la quantité de pectine).
  • Quand ils sont cuits (ils deviennent très tendres en piquant avec une fourchette), ôter les pelures et pépins et verser dans un récipient à travers une passoire pour recueillir le jus.
  • Peser ce jus, préparer poids égal de jus et de sucre, laisser bouillir quelques instants, jusqu’à ce que ça «fasse la goutte » (une goutte dans une soucoupe retournée ne coule pas).
  • Pour finir Mettre en pots, que l’on fermera immédiatement et que l’on retournera, jusqu’à refroidissement complet. Source : Journal des femmes

Pâte de coings

  1. Rincez les coings et frottez-les avec un torchon afin de retirer le duvet éventuel les recouvrant. Lavez-les puis coupez-les en morceaux avec la peau. Retirez le cœur et les pépins. Réservez les pépins.
  2. Placez les pépins dans une mousseline et fermez-la avec du fil de cuisine. Mettez les morceaux de coings dans une cocotte.
  3. Recouvrez-les d’eau. Ajoutez le sachet de pépins. Portez à ébullition. Laissez cuire ensuite à petits bouillons pendant 40 minutes.
  4. Egouttez-les dans un chinois. Retirez le sachet de pépins.
  5. Passez les morceaux de coings au moulin à légumes, de façon à obtenir une purée. Pesez-la et mettez le même poids en sucre.
  6. Versez la purée et le sucre dans une cocotte en fonte. Ajoutez la vanille et mélangez. Laissez cuire pendant 1 heure sur feu doux, en remuant sans cesse avec une cuillère en bois, de façon à ce que la préparation n’attache pas au fond.
  7. Lorsque la pâte se détache bien des parois, retirez-la du feu.
  8. Etalez du papier sulfurisé dans un moule. Versez la pâte de coings dedans sur une épaisseur de quatre centimètres. Lissez la surface à l’aide d’une spatule. Laissez refroidir complètement.
  9. Couvrez le moule d’un film alimentaire et laissez reposer pendant 24 h à température ambiante.
  10. Découpez en carrés à l’aide d’un couteau huilé et dégustez. Source : Cuisine actuelle

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La récolte des abricots du Valais a débuté

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La récolte des abricots du Valais a commencé. Vous les trouverez bientôt sur notre stand ainsi que notre confiture d’abricots du Valais, nos liqueurs et nos eaux-de-vie ainsi que nos sirops.

Choisir les abricots et les conserver

Tout d’abord se fier à leur parfum. Choisir de bons abricots, ce n’est pas bien compliqué. Premièrement, il faut savoir que contrairement à la banane, à la pomme ou à la poire, ce fruit ne mûrit plus une fois cueilli. Lors de vos achats, ne vous fiez pas à la couleur de sa peau pour le choisir. Celle-ci n’est pas liée à son goût et à son taux de sucre. « Ses teintes plus ou moins orangées, cuivrées et pourpres, ou sa surimpression rouge (appelée « blush ») sont des caractéristiques propres aux variétés ». Un bon abricot est charnu et souple au toucher. Il doit aussi être très parfumé. Humez le fruit et vous saurez ! Bien entendu, privilégiez les abricots cultivés en Valais et non ceux cultivés à des centaines voire des milliers de kilomètres.

Les abricots, des fruits fragiles

Une fois vos abricots choisis, ne tardez pas à les consommer. L’abricot est un fruit fragile. Toutefois, vous pouvez le conserver trois jours maximum à température ambiante ou bien une semaine en l’entreposant dans le bac à légumes de votre réfrigérateur. Dans ce cas, pensez à le sortir quelques minutes avant de le déguster afin qu’il puisse retrouver toute sa saveur. Et si vous souhaitez en avoir pour l’hiver, vous pouvez les congeler. Pour cela, coupez les abricots en deux, retirez leur noyau et glissez-les dans un sachet.

Après, à vous de choisir comment le consommer. L’abricot se déguste nature ou cuisiné, en tarte, en crumble, en compote ou en coulis. Vous pouvez aussi faire des sorbets et des confitures. Ce fruit se marie également très bien avec des plats salés. Légèrement caramélisé, il accompagne très bien la volaille ou le lapin. Plus salade ? Incorporez quelques morceaux dans votre recette. Avec une bonne sauce vinaigrette, c’est délicieux. Source : reponse-conso

Abricots du Valais pour nos liqueurs et eaux-de-vie

Par ailleurs nous utilisons les abricots du Valais pour la distillation afin d’en faire de l’eau-de-vie d’abricots que nous utilisons par exemple dans la liqueur aux oeufs et plusieurs de nos liqueurs comme celle aux amandes d’abricots.

Origine des abricots

Les abricots et leurs produits dérivés, dont l’eau-de-vie nommée abricotine, font partie intégrante du patrimoine culinaire du Valais, au même titre que la viande séchée, le pain de seigle, le raclette ou les vins. L’essentiel de la production abricotière suisse provient de ce canton. La variété « Luizet », qui a fait la gloire de la production abricotière valaisanne, reste la plus cultivée; c’est elle, presque exclusivement, que l’on distille pour obtenir l’abricotine. Sa production a toutefois largement diminué au cours des années 1990 à 2000, au profit d’autres variétés dont les caractéristiques permettent une exploitation économique plus rationnelle.

L’abricotine est inscrite au registre fédéral des Appellations d’origine protégées (AOP) depuis 2003. Un cahier des charges déposé à l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) décrit les exigences à respecter pour bénéficier de l’appellation.

Venu d’Extrême-Orient, implanté par les Romains et les Grecs dans le bassin méditerranéen, l’abricot semble s’être diffusé en Europe occidentale par le biais des Arabes. Il pourrait avoir été sporadiquement présent en Suisse dès le 15ème siècle. Sa culture est diffusée en Provence dès le 16ème siècle, elle gagne assez vite la région lyonnaise. L’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, volume Rhône-Alpes (1995), signale sa présence en Savoie en 1797. La première mention connue de culture d’abricots en Valais remonte à 1812 et provient d’un ouvrage intitulé Description du département du Simplon, écrit par le Dr. Schiner. Seules deux variétés sont nommées: le Bourbon et le Blanc rosé. La variété Luizet n’existe pas encore : selon l’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, elle est mise au point par Gabriel Luizet en 1838 dans les vergers d’Ecully, près de Lyon. C’est le même Gabriel Luizet, émigré plus tard à Saxon, qui implante sa variété en Valais. Un autre Lyonnais, Sablier, la popularise dès 1875-1880.

Source : Patrimoine suisse

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Abricots du Valais pour la confiture 4 astuces

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Les abricots du Valais en confiture c’est particulièrement bon sur une tartine de pain frais au petit déjeuner ! La récolte commence des abricots en ce moment en Valais et nous préparons les déjà activement pour en faire de la confiture et des sirops que vous trouvez en vente sur notre site et chez nos partenaires. Dans cet article nous vous dévoilons quelques astuces pour de la confiture sans souci.

Abricots du Valais dans le sucre

Première astuce et non des moindres : Mettre les abricots du Valais une nuit dans du sucre. Ainsi, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes car le sucre permet de faire sortir le jus des abricots. De plus, le mélange se fait au mieux. Du coup, le lendemain la cuisson de la confiture d’abricots du Valais est plus facile et plus fluide. Pour garantir une bonne conservation, sans autre agent conservateur, nous mettons 50% d’abricots et 50% de sucre dans nos confitures d’abricots du Valais.

Choisir la bonne catégorie d’abricots du Valais

Comme il existe plusieurs catégories d’abricots du Valais : première catégorie, deuxième catégorie, pour la confiture ou encore pour faire des jus, il faut choisir celle qui convient le mieux en fonction de l’avancée de la saison des abricots. En début de saison, soit fin juin – début juillet, nous recommandons la deuxième catégorie plutôt que les abricots pour confiture. En effet, les abricots viennent juste de mûrir et ceux pour la confiture sont en général pas assez mûrs et parfois trop gâtés, en cette période. Il faut donc attendre plus loin dans la saison pour obtenir des abricots pour confiture de qualité suffisante.

Du curry pour la confiture d’abricots du Valais

Voici une astuce qui variera les goûts durant l’été. Il faut juste ajouter une cuillère à soupe du curry doux en poudre pour 1 kg d’abricots mélangés au sucre et cuire normalement la confiture. C’est alliage constitue un excellent chutent pour les grillades estivales. Sans compter qu’on peut aussi déguster la confiture d’abricots du Valais au curry également sur des tartines au petit déjeuner.

Comment cuire la confiture d’abricots du Valais

Il faut cuire suffisamment longtemps la confiture afin d’obtenir la texture idéale pas trop épaisse ou trop liquide. Cela dépend du volume qui se trouve dans la casserole. En général, il faut compter une bonne demi-heure pour 2 à 3 kilos de masse de confiture avant que l’écume se forme. Cela veut dire que le processus va dans le bon sens. Il faut enlever cette écume et encore poursuivre pendant un moment la cuisson. L’astuce pour ne pas tromper dans la durée de cuisson est de prendre une cuillère à soupe de masse et de la verser sur une assiette. Puis, il faut attendre que la confiture refroidisse dans l’assiette. Enfin, il faut pencher l’assiette presque à angle droit et normalement la confiture ne doit plus couler dans l’assiette. C’est le signe que la confiture est bien prise et donc assez cuite. Cette astuce est valable pour toutes les confitures en général.