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La récolte des abricots du Valais a débuté

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La récolte des abricots du Valais a commencé. Vous les trouverez bientôt sur notre stand ainsi que notre confiture d’abricots du Valais, nos liqueurs et nos eaux-de-vie ainsi que nos sirops.

Choisir les abricots et les conserver

Tout d’abord se fier à leur parfum. Choisir de bons abricots, ce n’est pas bien compliqué. Premièrement, il faut savoir que contrairement à la banane, à la pomme ou à la poire, ce fruit ne mûrit plus une fois cueilli. Lors de vos achats, ne vous fiez pas à la couleur de sa peau pour le choisir. Celle-ci n’est pas liée à son goût et à son taux de sucre. « Ses teintes plus ou moins orangées, cuivrées et pourpres, ou sa surimpression rouge (appelée « blush ») sont des caractéristiques propres aux variétés ». Un bon abricot est charnu et souple au toucher. Il doit aussi être très parfumé. Humez le fruit et vous saurez ! Bien entendu, privilégiez les abricots cultivés en Valais et non ceux cultivés à des centaines voire des milliers de kilomètres.

Les abricots, des fruits fragiles

Une fois vos abricots choisis, ne tardez pas à les consommer. L’abricot est un fruit fragile. Toutefois, vous pouvez le conserver trois jours maximum à température ambiante ou bien une semaine en l’entreposant dans le bac à légumes de votre réfrigérateur. Dans ce cas, pensez à le sortir quelques minutes avant de le déguster afin qu’il puisse retrouver toute sa saveur. Et si vous souhaitez en avoir pour l’hiver, vous pouvez les congeler. Pour cela, coupez les abricots en deux, retirez leur noyau et glissez-les dans un sachet.

Après, à vous de choisir comment le consommer. L’abricot se déguste nature ou cuisiné, en tarte, en crumble, en compote ou en coulis. Vous pouvez aussi faire des sorbets et des confitures. Ce fruit se marie également très bien avec des plats salés. Légèrement caramélisé, il accompagne très bien la volaille ou le lapin. Plus salade ? Incorporez quelques morceaux dans votre recette. Avec une bonne sauce vinaigrette, c’est délicieux. Source : reponse-conso

Abricots du Valais pour nos liqueurs et eaux-de-vie

Par ailleurs nous utilisons les abricots du Valais pour la distillation afin d’en faire de l’eau-de-vie d’abricots que nous utilisons par exemple dans la liqueur aux oeufs et plusieurs de nos liqueurs comme celle aux amandes d’abricots.

Origine des abricots

Les abricots et leurs produits dérivés, dont l’eau-de-vie nommée abricotine, font partie intégrante du patrimoine culinaire du Valais, au même titre que la viande séchée, le pain de seigle, le raclette ou les vins. L’essentiel de la production abricotière suisse provient de ce canton. La variété “Luizet”, qui a fait la gloire de la production abricotière valaisanne, reste la plus cultivée; c’est elle, presque exclusivement, que l’on distille pour obtenir l’abricotine. Sa production a toutefois largement diminué au cours des années 1990 à 2000, au profit d’autres variétés dont les caractéristiques permettent une exploitation économique plus rationnelle.

L’abricotine est inscrite au registre fédéral des Appellations d’origine protégées (AOP) depuis 2003. Un cahier des charges déposé à l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) décrit les exigences à respecter pour bénéficier de l’appellation.

Venu d’Extrême-Orient, implanté par les Romains et les Grecs dans le bassin méditerranéen, l’abricot semble s’être diffusé en Europe occidentale par le biais des Arabes. Il pourrait avoir été sporadiquement présent en Suisse dès le 15ème siècle. Sa culture est diffusée en Provence dès le 16ème siècle, elle gagne assez vite la région lyonnaise. L’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, volume Rhône-Alpes (1995), signale sa présence en Savoie en 1797. La première mention connue de culture d’abricots en Valais remonte à 1812 et provient d’un ouvrage intitulé Description du département du Simplon, écrit par le Dr. Schiner. Seules deux variétés sont nommées: le Bourbon et le Blanc rosé. La variété Luizet n’existe pas encore : selon l’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, elle est mise au point par Gabriel Luizet en 1838 dans les vergers d’Ecully, près de Lyon. C’est le même Gabriel Luizet, émigré plus tard à Saxon, qui implante sa variété en Valais. Un autre Lyonnais, Sablier, la popularise dès 1875-1880.

Source : Patrimoine suisse