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Broyer et presser les coings

les coings

Broyer et presser les coings : Voici quelques images de l’étape très importante qui consiste à broyer et à presser les coings pour faire ensuite de la liqueur, de l’eau-de-vie, du sirop ou encore de vinaigre de coings. C’est à Chippis en Valais que nous faisons broyer nos coings pour produire ensuite notre liqueur et notre eau-de-vie de coings artisanales.

Conseils pour votre eau-de-vie de coings maison

Les eaux-de-vie maison sont très appréciées en Suisse notamment avec les coings. Les particuliers n’ont cependant pas le droit de posséder, d’acquérir ou d’utiliser un appareil à distiller. Seuls les distillateurs à façon ou distillateurs professionnels qui détiennent une concession sont autorisés à procéder à une distillation. Cela vaut également pour la production de gin obtenu à partir de la redistillation d’alcool de bouche fiscalisé et d’éléments végétaux macérés (épices et herbes).

Toute personne qui entend, à titre privé, faire fabriquer à partir de ses propres fruits ou de fruits achetés des spiritueux de relativement bonne qualité devrait s’en tenir aux règles suivantes:

1. Mise en fermentation

Qualité des matières premières: Il est impossible de produire une bonne eau-de-vie à partir de fruits avariés. Des fruits encore verts, moisis ou pourris nuisent à la qualité de la boisson alcoolique. L’aspect joue un rôle secondaire dès lors que la maturité du fruit est garantie.

Propreté: Les fruits propres doivent être versés dans un récipient propre. Les récipients en matière plastique sont tout à fait indiqués pour contenir les fruits en fermentation. Ils peuvent être achetés dans le commerce ou auprès d’une distillerie à façon.

Préparation des matières premières: Il faut broyer les fruits à pépins et écraser légèrement les fruits à noyau. Ceux-ci peuvent aussi être dénoyautés. Il ne faut en aucun cas blesser les noyaux. Le dénoyautage est essentiellement une question d’arôme. Les baies seront égrappées et éventuellement pressées pour n’en conserver que le jus. En outre, ces moûts ne devraient si possible pas contenir de substances étrangères comme des branches, de la terre ou des feuilles.

Fermentation: En général, il n’y a rien d’autre à ajouter, car la fermentation part d’elle-même avec la plupart des fruits. Lorsque la fermentation de certaines matières premières comme par exemple les racines de gentiane ou les coings, est plus lente à partir, il faut y ajouter un peu de levure sèche ou en poudre.

Une fermentation optimale ne réussit que si le dispositif de fermeture du récipient est équipé d’une bonde de fermentation. Cette dernière empêche l’entrée d’air et ainsi la formation d’acide acétique dans les matières premières. En revanche le monoxyde de carbone produit par la fermentation peut s’échapper.

Tonneau à l’ombre

En été, le tonneau sera tenu à l’ombre et il sera placé dans un espace protégé pendant l’arrière-automne. La température idéale de fermentation se situe à environ 20° Celsius. La durée de fermentation dépend de la température et de la sorte de fruits. A des températures proches de 20° C, il faut compter deux à trois semaines.

La fermentation dure un peu plus longtemps pour les coings, les marcs de raisins et les cerises. Elle dure aussi plus longtemps quand les températures varient. Une fois la fermentation achevée, il faut apporter le plus tôt possible les récipients fermés au distillateur à façon pour qu’il puisse fabriquer l’eau-de-vie. Le moment de la distillation joue un rôle déterminant pour la qualité du produit fini.

2. Choisir la distillerie

La distillation doit s’opérer dans une distillerie à façon concessionnaire. Une fois la fermentation terminée, il faut annoncer les matières premières à la distillerie à façon pour convenir de la date de la distillation. A partir de 100 kg de moûts de fruits, le distillateur à façon produit en moyenne 4 litres d’alcool pur, c’est-à-dire quelque 10 litres d’eau-de-vie de fruits à 40 % vol. 

3. Payer l’impôt

Que les spiritueux soient importés ou fabriqués en Suisse, ils sont soumis à un impôt de 29 francs par litre d’alcool pur. Pour un litre d’eau-de-vie de fruits à 40 % vol, il faut donc s’acquitter d’un impôt de 11 fr. 60. Au moyen d’un formulaire, le distillateur à façon annonce à la division Alcool et tabac (A AT) de l’AFD des alcools pour qui il a produit tant de litres d’eau-de-vie à partir de telles quantités de matières remières. Par la suite, l’A AT notifie le bordereau d’impôt directement au petit producteur. Pour les personnes privées, la loi sur l’alcool prévoit un avantage fiscal à la condition qu’elles aient mis en oeuvre exclusivement des produits du cru ou des matières premières récoltées par leurs soins à l’état sauvage dans le pays. L’impôt est réduit de 30 % sur 30 litres d’alcool pur produits par année. Toute personne qui produit annuellement plus de 200 litres à 100 % de spiritueux entre dans la catégorie des producteurs professionnels.

Adresses des constructeurs et des marchands d’ appareils à distiller (PDF, 58 kB, 27.12.2017)

Source : administration fédérale des douanes

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Les abricots du Valais sont là !

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Les abricots du Valais

Variété abricots du Valais

Selon le rapport de l’Interprofession des Fruits et Légumes du Valais (IFELV) de 2004, les variétés d’abricots cultivées en Valais sont:

– précoces: Orangered (17.9%), Vick Royal (1.5%), Flame Royal (1.3%), Robada (0.9%), Pink Cot (0.7%).

– mi-précoces: Goldrich/Jumbo Cot (11.3%), Sweet Cot (0.4%), Rival (0.4%).

– mi-tardives: Bergarouge (3.8%), Kyoto (2%), Hargrand (1.7%), Pala (0.4%)

– tardives: Luizet (46.4%), Bergeron (4.4%), Tardif de Tain (3.5%), Fantasme (0.6%).

– anciennes (ne sont plus cultivées): Bourbon, Rosé, Royal, Paviot, Pallat, Montplaisir.

Histoire de l’abricot du Valais

L’abricot du Valais vient d’Extrême-Orient. Les Romains et les Grecs l’ont implanté par les Romains et les Grecs dans le bassin méditerranéen. Par ailleurs, l’abricot semble s’être diffusé en Europe occidentale par le biais des Arabes. Il pourrait avoir été sporadiquement présent en Suisse dès le 15ème siècle. Sa culture est diffusée en Provence dès le 16ème siècle. Elle gagne assez vite la région lyonnaise. L’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, volume Rhône-Alpes (1995), signale sa présence en Savoie en 1797.

La première mention connue de culture d’abricots en Valais remonte à 1812 et provient d’un ouvrage intitulé Description du département du Simplon, écrit par le Dr. Schiner. Seules deux variétés sont nommées: le Bourbon et le Blanc rosé. La variété Luizet n’existe pas encore : selon l’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, elle est mise au point par Gabriel Luizet en 1838 dans les vergers d’Ecully, près de Lyon. C’est le même Gabriel Luizet, émigré plus tard à Saxon, qui implante sa variété en Valais. Un autre Lyonnais, Sablier, la popularise dès 1875-1880.

Travaux du Rhône

Les travaux d’endiguement du Rhône, entrepris en 1870, contribuent grandement au développement de la culture fruitière en Valais en mettant à disposition une terre idéale à cet effet, associée à des conditions climatiques qui le sont également. L’abricotier, planté sur le coteau sud de la vallée du Rhône, se diffuse aussi dans la plaine. En 1926, on recense 87’832 abricotiers en Valais dont le 85% sont de la variété Luizet.

Louis Delaloye, dans son Saxon – vieux bourg cité nouvelle (1958), explique que le Luizet répond « mieux aux exigences du marché suisse et à la fabrication de conserves. » Il est très doux, savoureux et n’exige que très peu de recours aux produits phytosanitaires. Toutefois la concurrence étrangère est déjà rude à cette époque. En 1953, suite à des manifestations violentes (cf. ci-dessous), la Suisse prend des mesures pour protéger les abricots autochtones par des restrictions d’importation qui restent en vigueur jusqu’à ce jour.

Abricot Luizet en Valais

Les contraintes de la mise en marché finissent toutefois par mettre à mal l’hégémonie du Luizet. A la fin des années 1980, celui-ci représente encore le 95% du verger abricotier valaisan. Mais dès 1990, suite à des récoltes surabondantes, la Confédération et les autorités cantonales valaisannes mettent en place des programmes d’aide visant à remplacer le 50% de la surface cultivée en Luizet par d’autres variétés.

Au milieu des années 2000, le Luizet représente un peu moins de la moitié de la surface d’abricotiers. Le but de cette réorientation est d’étendre la saison de récolte, avec des variétés plus précoces ou plus tardives: celle-ci s’étend désormais de fin juin à fin août alors que le Luizet se récolte de mi-juillet à mi-août. Il s’agit également de pallier la fragilité du Luizet, qui rend son transport très difficile, en implantant des variétés plus classiques dont les fruits sont adaptés à la vente en frais (principalement Orangered et Jumbo cot).

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Les coings pour le sirop, la liqueur et la gelée

C’est le moment de cueillir et préparer les coings ! L’automne est là. Les coings sont à maturité sur l’arbre, il faut donc les cueillir délicatement. On peut les prendre facilement à la main sur les branches basses. Sinon, sur les hauteurs du cognassier, il vaut mieux prendre un cueilleur de fruits avec manche télescopique, repéré sur mes-outils-de-jardin.fr

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Nettoyer les coings

Une fois les coings ramassés et rangés dans une caisse en bois, la phase du nettoyage commence. Le mieux est d’utiliser des brosses à risette naturelle. En effet, il s’agit d’enlever la fine pellicule de poils qui se trouve sur les coings et ceci sans les endommager.

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Une bonne vieille brosse à risette est indispensable pour bien nettoyer les coings. En effet, les poils de la brosse enlèvent doucement la pellicule qui se trouve sur les coings. Ainsi, la saveur unique des coings est extraite dans leur jus. Cette opération garantit un bon goût aux différents produits issus des coings.

Coings pour le sirop et la liqueur

Après l’étape assez physique, il faut bien de dire, de nettoyage des coings, il faut maintenant les couper. Et là, il faut un outil performant car les coings sont extrêmement durs. Le meilleur moyen de les tronçonner reste le bon vieux hachoir de boucher. Il s’agit de couper les coings en gros morceaux et d’en extraire le jus avec un extracteur de jus. Puis de rajouter du sucre selon la recette choisie de sirop ou de liqueur et de mettre en bouteille.

Mazotdevex Sirop De Coings Artisanal Valais
Mazotdevex Sirop De Coings Artisanal Valais

Coings pour la gelée

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La gelée de coings se fait aussi avec le jus des fruits et du sucre.

Recettes avec des coings

La gelée

  • Peler les coings, les couper en quartiers, enlever les cœurs, les mettre dans une bassine, eau couvrant.
  • Ajouter le jus d’un citron par kilo de fruits.
  • Mettre sur le feu (cuire pelures et pépins dans un torchon fin de coton, à la première cuisson : cela augmente la quantité de pectine).
  • Quand ils sont cuits (ils deviennent très tendres en piquant avec une fourchette), ôter les pelures et pépins et verser dans un récipient à travers une passoire pour recueillir le jus.
  • Peser ce jus, préparer poids égal de jus et de sucre, laisser bouillir quelques instants, jusqu’à ce que ça «fasse la goutte » (une goutte dans une soucoupe retournée ne coule pas).
  • Pour finir Mettre en pots, que l’on fermera immédiatement et que l’on retournera, jusqu’à refroidissement complet. Source : Journal des femmes

Pâte de coings

  1. Rincez les coings et frottez-les avec un torchon afin de retirer le duvet éventuel les recouvrant. Lavez-les puis coupez-les en morceaux avec la peau. Retirez le cœur et les pépins. Réservez les pépins.
  2. Placez les pépins dans une mousseline et fermez-la avec du fil de cuisine. Mettez les morceaux de coings dans une cocotte.
  3. Recouvrez-les d’eau. Ajoutez le sachet de pépins. Portez à ébullition. Laissez cuire ensuite à petits bouillons pendant 40 minutes.
  4. Egouttez-les dans un chinois. Retirez le sachet de pépins.
  5. Passez les morceaux de coings au moulin à légumes, de façon à obtenir une purée. Pesez-la et mettez le même poids en sucre.
  6. Versez la purée et le sucre dans une cocotte en fonte. Ajoutez la vanille et mélangez. Laissez cuire pendant 1 heure sur feu doux, en remuant sans cesse avec une cuillère en bois, de façon à ce que la préparation n’attache pas au fond.
  7. Lorsque la pâte se détache bien des parois, retirez-la du feu.
  8. Etalez du papier sulfurisé dans un moule. Versez la pâte de coings dedans sur une épaisseur de quatre centimètres. Lissez la surface à l’aide d’une spatule. Laissez refroidir complètement.
  9. Couvrez le moule d’un film alimentaire et laissez reposer pendant 24 h à température ambiante.
  10. Découpez en carrés à l’aide d’un couteau huilé et dégustez. Source : Cuisine actuelle

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La récolte des abricots du Valais a débuté

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La récolte des abricots du Valais a commencé. Vous les trouverez bientôt sur notre stand ainsi que notre confiture d’abricots du Valais, nos liqueurs et nos eaux-de-vie ainsi que nos sirops.

Choisir les abricots et les conserver

Tout d’abord se fier à leur parfum. Choisir de bons abricots, ce n’est pas bien compliqué. Premièrement, il faut savoir que contrairement à la banane, à la pomme ou à la poire, ce fruit ne mûrit plus une fois cueilli. Lors de vos achats, ne vous fiez pas à la couleur de sa peau pour le choisir. Celle-ci n’est pas liée à son goût et à son taux de sucre. « Ses teintes plus ou moins orangées, cuivrées et pourpres, ou sa surimpression rouge (appelée « blush ») sont des caractéristiques propres aux variétés ». Un bon abricot est charnu et souple au toucher. Il doit aussi être très parfumé. Humez le fruit et vous saurez ! Bien entendu, privilégiez les abricots cultivés en Valais et non ceux cultivés à des centaines voire des milliers de kilomètres.

Les abricots, des fruits fragiles

Une fois vos abricots choisis, ne tardez pas à les consommer. L’abricot est un fruit fragile. Toutefois, vous pouvez le conserver trois jours maximum à température ambiante ou bien une semaine en l’entreposant dans le bac à légumes de votre réfrigérateur. Dans ce cas, pensez à le sortir quelques minutes avant de le déguster afin qu’il puisse retrouver toute sa saveur. Et si vous souhaitez en avoir pour l’hiver, vous pouvez les congeler. Pour cela, coupez les abricots en deux, retirez leur noyau et glissez-les dans un sachet.

Après, à vous de choisir comment le consommer. L’abricot se déguste nature ou cuisiné, en tarte, en crumble, en compote ou en coulis. Vous pouvez aussi faire des sorbets et des confitures. Ce fruit se marie également très bien avec des plats salés. Légèrement caramélisé, il accompagne très bien la volaille ou le lapin. Plus salade ? Incorporez quelques morceaux dans votre recette. Avec une bonne sauce vinaigrette, c’est délicieux. Source : reponse-conso

Abricots du Valais pour nos liqueurs et eaux-de-vie

Par ailleurs nous utilisons les abricots du Valais pour la distillation afin d’en faire de l’eau-de-vie d’abricots que nous utilisons par exemple dans la liqueur aux oeufs et plusieurs de nos liqueurs comme celle aux amandes d’abricots.

Origine des abricots

Les abricots et leurs produits dérivés, dont l’eau-de-vie nommée abricotine, font partie intégrante du patrimoine culinaire du Valais, au même titre que la viande séchée, le pain de seigle, le raclette ou les vins. L’essentiel de la production abricotière suisse provient de ce canton. La variété « Luizet », qui a fait la gloire de la production abricotière valaisanne, reste la plus cultivée; c’est elle, presque exclusivement, que l’on distille pour obtenir l’abricotine. Sa production a toutefois largement diminué au cours des années 1990 à 2000, au profit d’autres variétés dont les caractéristiques permettent une exploitation économique plus rationnelle.

L’abricotine est inscrite au registre fédéral des Appellations d’origine protégées (AOP) depuis 2003. Un cahier des charges déposé à l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) décrit les exigences à respecter pour bénéficier de l’appellation.

Venu d’Extrême-Orient, implanté par les Romains et les Grecs dans le bassin méditerranéen, l’abricot semble s’être diffusé en Europe occidentale par le biais des Arabes. Il pourrait avoir été sporadiquement présent en Suisse dès le 15ème siècle. Sa culture est diffusée en Provence dès le 16ème siècle, elle gagne assez vite la région lyonnaise. L’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, volume Rhône-Alpes (1995), signale sa présence en Savoie en 1797. La première mention connue de culture d’abricots en Valais remonte à 1812 et provient d’un ouvrage intitulé Description du département du Simplon, écrit par le Dr. Schiner. Seules deux variétés sont nommées: le Bourbon et le Blanc rosé. La variété Luizet n’existe pas encore : selon l’Inventaire du patrimoine culinaire de la France, elle est mise au point par Gabriel Luizet en 1838 dans les vergers d’Ecully, près de Lyon. C’est le même Gabriel Luizet, émigré plus tard à Saxon, qui implante sa variété en Valais. Un autre Lyonnais, Sablier, la popularise dès 1875-1880.

Source : Patrimoine suisse