L’eau-de-vie de cerise appelée aussi kirsch se fait avec des cerises. Plusieurs régions fabriquent du kirsch, notamment en Valais d’où proviennent les cerises de notre kirsch artisanal. Les cerises du Valais sont riches en sucre et en arôme, car elles se gorgent du soleil valaisan. Ce qui explique l’excellente saveur de notre eau-de-vie de cerise.
Toutes les cerises peuvent servir à fabriquer du kirsch, mais toutes ne donnent pas une même quantité et une même qualité d’eau-de-vie. La petite cerise noire produit le kirsch le plus parfumé, le plus riche en principes aromatiques. Les cerises rouges donnent un kirsch moins bon, parce qu’elles ne contiennent pas la même quantité de matières sucrées et aromatique
Source : faire sa gnôle
Récolter les cerises pour l’eau de vie
Il faut récolter les cerises quand elles sont bien mûres. En Valais, la récolte débute au printemps quand il commence à faire chaud. L’enjeu est d’avoir des cerises avec le maximum de sucre pour obtenir le maximum d’alcool. Les feuilles et les débris de branches sont enlevées pour garder un bon goût à l’eau de vie de cerise.
Broyage des cerises
Avant la fermentation des cerises pour fabriquer de l’eau de vie ou du kirsch, il faut les broyer. Il vaut mieux enlever les noyaux avent le broyage. C’est une longue opération de dénauyautage qui peut se faire à l’aide d’un dénoyauteur mécanique. En effet, sans les noyaux, les cerises donneront un alcool beaucoup plus fin qu’avec les noyaux laissés dans la macération.
Fermentation des cerises
Après le broyage, on met les cerises dénoyautées dans des tonneaux de 60 litres avec un ajout de levures. Le principe est de transformer le sucre des cerises en alcool sous l’action de levures. Pour que ce processus se fasse, il faut une température minimum de 18 à 20 degrés sinon la transformation ne se fait pas. On attend plusieurs semaines en oubliant pas de mélanger les cerises dans les tonneaux. Puis ce sera au tour de la distillation de cette purées de cerises qu’on appelle aussi du moût.
La distillation : étape dans la production d’alcool
La distillation est une des étapes dans la production de l'alcool. Elle intervient suite à la fermentation du moût, procédé qui consiste à transformer le sucre en alcool sous l'action de levures. Le moût se compose alors de différentes substances dont de l'eau et divers alcools. Le processus de distillation consiste à séparer l'alcool de l'eau en chauffant le mélange à l'aide d'un alambic.
Alcool et distillation : un peu de technique
Le principe physique de la distillation repose sur le changement d'état de la matière liquide à l'état gazeux. La distillation permet de faire un tri parmi les composants grâce à leurs différences de volatilité. Chaque composant volatil s'évapore à une température différente, permettant ainsi de les séparer et de pouvoir récolter l'éthanol. En portant le moût à ébullition dans un alambic, on sépare ainsi le "bon" alcool, appelé le coeur, de la tête et la queue de distillation, à ne pas consommer.
Alcool : tête, coeur et queue de distillation
Tous les composants récupérés suite à la distillation ne sont pas bon à boire. Certains sont même impropres à la consommation. Lorsque l'alambic monte en température le premier distillat qui s'écoule, appelé la tête de distillation, se compose en partie de méthanol, très toxique. Le coeur de distillation permet de récolter l'éthanol, l'alcool recherché et consommable. Vient enfin la queue de distillation qui s'écoule à environ 94°C, qui n'est pas nocif mais gustativement désagréable. Source : ati-chaudronnerie.fr
Conservation du kirsch
Le kirsch devant rester incolore, il ne faut pas le conserver dans des fûts comme le cognac, mais bien dans des bonbonnes en verre.